Les troubles du comportement définissent des anomalies individuelles dans la manière de se tenir ou d’agir à une situation donnée. Les personnes qui en souffrent se considèrent ont du mal à s’adapter aux normes de comportements attendus de la société, plus particulièrement de leurs entourages. On parle généralement de pathologies de l’acte. Mais dans quels cas est-il réellement nécessaire d’entamer une thérapie comportementale ? Et quels traitements possibles peut-on engager par la suite ?
Des phobies, un déficit de l’attention et des troubles de conduites
Une thérapie est bien nécessaire en cas de phobies, de déficit de l’attention encore de troubles anxieux de conduite. Les phobies représentent la forme de trouble du comportement la plus fréquente dans le monde. Elle peut se manifester de plusieurs manières et avoir plusieurs origines possibles. On peut notamment parler d’agoraphobie ou de la peur des foules, de claustrophobie ou de la peur d’être enfermé et de la glossophobie ou la peur de parler devant le public.
À chaque fois que l’individu est confronté à l’objet ou la situation dont il craint, il change de comportement allant de légers frissons à des peurs obsessionnelles. Seule une méthode d’approche professionnelle pourra résoudre aisément le problème.
En plus des phobies diverses, d’autres troubles comportementaux doivent inciter à un traitement thérapeutique en particulier. C’est notamment le cas du déficit d’attention et des troubles de conduites. Le déficit d’attention se manifeste par un manque d’attention, une agitation spécifique ou encore des attaques de panique en fonction des sujets à considérer. Dans la majorité des cas, il concerne les enfants, les préadolescents et les adolescents. Ces derniers présentent généralement un état d’anxiété généralisée dû à une incapacité de contrôle des émotions. Souvent, ils souffrent de rejet social sous plusieurs formes.
De leur côté, les troubles de conduites définissent une désobéissance des règles sociales. Le sujet concerné peut alors vouloir détruire des objets et biens personnels ou publics, rejeter son entourage en éprouvant de la méchanceté ou de la colère en lui. Sans l’intervention d’un thérapeute, ces troubles peuvent malheureusement évoluer vers la délinquance juvénile. Cliquez ici pour en savoir plus sur les différentes manifestations des troubles comportementaux.
Des divers signes alarmants selon l’âge
La manifestation des troubles du comportement peut changer en fonction de l’âge. En effet, un enfant atteint d’anxiété généralisée peut agir d’une manière différente comparée à la réaction d’un adolescent ou d’une personne âgée.
Chez l’enfant, des troubles anxieux mettent souvent en évidence des symptômes psychopathologiques qui accusent une relation difficile avec son entourage. Le sujet concerné veut généralement affirmer son idée, sa façon de voir les choses, mais d’une manière inadéquate. Comme signes révélateurs, on peut citer l’agressivité, la colère fréquente, les mensonges, les vols, la fugue, les troubles compulsifs obsessionnels et l’instabilité psychomotrice.
Chez l’adolescent, l’anomalie comportementale se manifeste d’une façon plus troublante selon les individus. Une thérapie est essentielle en cas d’opposition, d’état colérique, de provocation, d’agressivité sexuelle, de fugue, d’errance, de vol ou de conduites à risque. La nécessité de cette thérapie est d’autant plus importante si les effets du comportement peuvent porter atteinte à la stabilité de l’ado. C’est notamment le cas des problèmes alimentaires, des tentatives de suicide, des addictions à la drogue et aux stupéfiants et du repli sur soi.
Chez les personnes âgées, les attaques de panique représentent la forme la plus connue de troubles comportementaux. Elles sont généralement suivies d’une violence physique, d’errances, de cris et de projections d’objets. Contrairement aux troubles de l’enfant et de l’adolescent, les troubles d’une personne âgée peuvent avoir des origines complexes. En effet, en plus de l’angoisse ressentie, ils peuvent accuser une maladie grave à l’exemple d’une tumeur cérébrale ou de l’Alzheimer.
Peu importe l’âge et les manifestations des pathologies comportementales, une psychothérapie reste la meilleure des solutions à engager en vue de complètement les éradiquer.
Des troubles de comportement alimentaire
En Europe, de plus en plus de patients sont atteints de trouble du comportement alimentaire. Cette anomalie affecte tout aussi bien les jeunes que les adultes et même les enfants et provoque une profonde sensation d’angoisse, de mal-être et d’une peur maladive de rejet social. Apparemment, on distingue deux catégories de ce trouble : la boulimie et l’anorexie.
La boulimie caractérise l’état d’une personne qui prend ses repas de manière compulsive. Il s’agit d’un besoin incontrôlable de consommer plus de nourrir sans en mesurer les conséquences. Toutefois, au moment de faire face aux commentaires de son entourage et du public, il peut développer une peur de grossir encore plus vite et adopte des comportements inadéquats par la suite. En effet, certaines personnes atteintes de ce trouble peuvent par la suite vomir pour ensuite pouvoir continuer à consommer plus ou faire le maximum pour rester à la maison et ainsi éviter le regard des autres.
L’anorexie définit quant à elle une personne trop maigre par rapport à la normale. Elle a du mal à maintenir l’équilibre dans son alimentation et a tendance à se priver de tout. Dans sa tête, elle se considère comme étant grosse si elle consomme plus de nourriture.
Anorexie ou boulimie, ces deux états comportementaux peuvent entrainer des troubles anxieux psychiques majeurs. C’est d’ailleurs le fait de présenter une dimension mentale et psychique qui justifie le recours à une thérapie comportementale. Cette thérapie va non seulement apprendre à l’individu les bonnes manières d’équilibrer son alimentation, mais en plus l’aider à s’accepter et à combattre l’anxiété généralisée.
Médicaments : la solution basique aux troubles comportementaux
De nombreux professionnels recommandent la consommation de médicaments pour traiter les troubles du comportement selon l’âge du patient. Ces derniers favorisent la réduction des symptômes dépressifs ainsi que leurs conséquences sur sa vie quotidienne. Sur la base d’un traitement continu, ils présentent de réels effets antidépresseurs et contribuent à restaurer le cycle du sommeil et l’appétit. Par conséquent, on peut dire qu’ils incitent à un retour plus rapide aux bons comportements.
Néanmoins, les médicaments ne doivent pas être consommés sur une période trop prolongée au risque d’effets secondaires néfastes sur la santé. De plus, au moment d’en arrêter la consommation, l’individu atteint peuvent faire des rechutes de trouble du comportement, ressentir de nouveau l’angoisse et manifester des attaques de panique. Au fond, ils ne traitent les problèmes que partiellement et ne sont efficaces à 100 % que pour des rares cas. Ils peuvent même développer un état de dépendance au fil du temps. C’est pourquoi il reste plus intéressant de recourir à une thérapie comportementale.
La thérapie comportementale, la meilleure solution aux troubles comportementaux
La thérapie comportementale reste bien la meilleure alternative à opter pour traiter des troubles anxieux. Sans effets secondaires, elle propose une méthode efficace à long terme qui est fondée sur des échanges fructueux entre le professionnel et le patient. Ces échanges vont contribuer à un retour d’état normal avec bienveillance.
En général, le thérapeute aide son patient à faire face à ses troubles et attaques de panique en essayant de remonter jusqu’au fond des problèmes sans le juger. Une fois la confiance établie, l’individu pourra alors évoquer les situations qui l’agacent et les émotions qu’il ressent. En fonction de ses réponses et sa manière d’agir, le professionnel va alors adapter les conseils à pourvoir.
Le succès des thérapies comportementales vient du fait que non seulement elles résolvent les troubles du comportement, mais en plus elles modifient la manière de percevoir les choses. Elles apportent ainsi une solution durable contre tout trouble comportemental.